La communication
La communication est un levier fondamental pour porter la voix des ostéopathes, valoriser la profession auprès du grand public, et renforcer la cohésion entre les membres.
Elle contribue à la visibilité de nos actions, à la transparence de notre fonctionnement, et à la création d’un lien durable entre l’association, ses adhérents et l’ensemble des acteurs de la santé.
Nous avons fait le choix d’une communication active, accessible et cohérente, à la fois sur le plan interne (relations avec les adhérents) et externe (visibilité publique et institutionnelle).
Cette communication s’appuie sur :
- Des supports réguliers d’information (newsletter, site, réseaux sociaux…) ;
- Des actions de terrain via nos délégués ;
- Une présence dans les médias quand cela est nécessaire ;
- Et un travail sémantique précis pour défendre et valoriser la spécificité de notre métier.
À qui s’adresse notre communication ?
La communication d’Ostéopathes de France s’adresse à plusieurs publics, chacun avec des besoins et des attentes spécifiques :
- Aux adhérents, pour les informer, les accompagner et renforcer le sentiment d’appartenance à une structure engagée.
- Aux étudiants, futurs professionnels, pour les sensibiliser aux enjeux de la profession et les soutenir dès leur formation.
- Aux professionnels de santé, afin de favoriser les échanges interprofessionnels et encourager la collaboration autour du patient.
- Aux patients, pour mieux faire connaître l’ostéopathie, ses bienfaits et ses spécificités, dans une logique de pédagogie et de transparence.
- Aux instances publiques, pour porter la voix des ostéopathes dans les débats de société, les concertations institutionnelles et les processus décisionnels.
- Aux bénévoles engagés dans l’association, pour valoriser leur action, renforcer leur motivation et faciliter la circulation des informations internes.
Cette pluralité de cibles implique une communication à la fois adaptée, structurée et cohérente, au service de la reconnaissance et du développement de la profession.
Notre travail sur la sémantique
L’usage de la métaphore présente de nombreuses occurrences dans le domaine de la santé et du soin. Ainsi nous reconnaissons à de multiples reprises l’usage des termes “fracture en motte de beurre”, “cri méniscal”, “le signe du glaçon” et bien d’autres.
Aussi, nous émettons l'hypothèse que l’ostéopathie, elle aussi, n’échappe pas à ces formulations métaphoriques. Or, si elles peuvent être parlantes, elles présentent le risque d’altérer la précision et la rigueur des informations transmises.
Pour tenter d’y répondre, nous avons cherché et consigné les définitions des termes souvent utilisés dans le champ de l’ostéopathie, afin de favoriser un langage commun, cohérent et intelligible à tous.
Méthodologie
Pour réaliser ce travail, nous avons constitué un groupe de type “Comité d'experts” composé de 5 ostéopathes membres du Conseil d’Administration d’Ostéopathes de France et d’un Ostéopathe externe à Ostéopathes de France, membre de l’Académie d’Ostéopathie et enseignant en établissement de formation initiale en ostéopathie.
Ce groupe s’est constitué sur base de volontariat et s’est réuni de manière trimestrielle en présentiel ou en distanciel, afin de permettre un travail collaboratif.
Nous avons, après concertation, élaboré une liste de termes et locutions couramment utilisés dans le domaine de l’ostéopathie. Nous avons retenu les termes faisant consensus au sein du groupe de travail. Pour chacun des termes retenus, d’utilisation fréquente en ostéopathie, nous avons recherché la ou les définitions sur des sites de référencement scientifique. Nous avons retenu comme source crédible les sites du Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales (CNRTL), créé par le CNRS, ainsi que le portail Cairn.info et tout site d’une Académie ou Société Savante.
Nous avons exclu les sites personnels et blogs dont nous ne pouvons pas obtenir la garantie du côté consensuel des données qui y figurent.
Nous avons confronté ces définitions au sens couramment donné dans la pratique de l’ostéopathie pour les termes concernés.
Après concertation et sur la base d’un nouveau consensus, nous avons effectué un classement des termes en deux catégories:
- termes à usage admis
- termes à usage discutable qui regroupent à la fois les termes pour lesquels nous ne retrouvons pas de définition communément partagée et appliquée au champ de la santé, et les termes dont les définitions retrouvées nous semblent éloignées de l’usage qui en est fait dans la pratique courante.